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Jens: "Le vélo-cargo, moteur du bar à café Normo"
Lorsque Jens Oris, gérant de Normo, a créé son entreprise, il a tourné le dos à la voiture, et a résolument embrassé la mobilité à vélo, y compris pour le transport de ses livraisons.
Le bar à café et torréfacteur Normo est une enseigne bien connue à Anvers et dans les environs. En 2005, le tout jeune établissement Normo proposait des dégustations d’oro negro, l’or noir. Aujourd'hui, il est devenu une entreprise florissante qui ne se contente plus de servir du café, puisqu’elle torréfie désormais elle-même les grains et les livre à domicile. Peut-on imaginer une meilleure solution de transport qu’un solide vélo-cargo ?
Livraison à domicile
Il y a 10 ans, Normo est passée d’un bar à café proposant des dégustations sur place à une entreprise de torréfaction de café. « Depuis lors, nous devons être à même de transporter plusieurs kilos de café, principalement au cœur de la ville », explique Jens. « Bien sûr, c’est beaucoup plus facile avec un vélo-cargo qu’avec une voiture. Lorsque nous recevons des commandes dans le périmètre du Ring d’Anvers (jusqu’à Merksem), nous les livrons systématiquement avec notre vélo-cargo. »
« Nous le faisons tant pour les petites quantités commandées par les particuliers que pour les livraisons plus importantes destinées à des clients professionnels. Nous les regroupons ensuite par “secteur”, par exemple le Nieuw Zuid. Si nous devons effectuer une livraison à des clients situés au-delà du Ring, nous faisons appel à bpost. Les frais de livraison restent toutefois toujours les mêmes, que nous livrions nous-mêmes ou par l’intermédiaire du service postal. Après tout, nous devons aussi déployer des efforts à vélo... Bien sûr, nous bénéficions également de contacts plus étroits avec nos clients. C’est génial. »
« Nous estimons que notre contribution, en tant qu’entrepreneur, à dessiner le virage vert de la ville revêt une valeur considérable », indique Jens. « Par ailleurs, la tendance du passage au vélo s'impose de plus en plus, et constitue une plus-value pour la métropole. Par le passé, les clients étaient encore surpris si vous livriez quelque chose avec un vélo-cargo, mais l’évolution est en marche tous azimuts. Les entrepreneurs se déplacent de plus en plus souvent à vélo, ce qui est apprécié par les clients. »
Comment tout a commencé
« Tout le monde sait que le Ring de Bruxelles n’est pas un endroit où l’on a envie de se trouver tous les jours », commence Jens. Avant d’ouvrir son café, il a travaillé comme consultant dans divers endroits en Flandre. « Vous passez un temps fou dans votre voiture et je ne voulais plus de cette vie. Quand j’ai débuté avec Normo, je voulais tourner le dos à tout ce stress. Le vélo m’a immédiatement donné cette chance, car en ville, vous laissez toutes les voitures derrière vous. Quel bonheur ! »
Au début, Jens se déplaçait encore avec un vélo traditionnel. « Aller chercher des marchandises chez le grossiste, effectuer des livraisons ou d’autres tâches logistiques : je faisais tout cela à vélo », dit-il. « Cependant, ce travail est rapidement devenu très lourd, car mon porte-bagages arrière était lourdement chargé de sacoches et le porte-bagages avant l’était tout autant... Je suis rapidement passé à une remorque à vélo, mais ce n’était pas idéal non plus. »
Bienvenue dans le monde du vélo-cargo. « Mais cela n’a pas été un changement facile », se souvient-il. « À l’époque, les vélos-cargos n’étaient pas encore omniprésents : il s’agissait de véritables triporteurs ou de vélos Bullit, mais ces derniers étaient quasiment inabordables. Ils n’étaient pas encore entrés dans les mœurs. Il n’y avait qu’une seule personne qui utilisait un vélo-cargo à Anvers. »
« J’ai donc régulièrement regardé sur des sites web comme eBay, à la recherche d’un modèle d’occasion. C’est ainsi que je suis tombé sur un Long John : entièrement en métal, superbe et en vente en... Allemagne, non loin de la frontière danoise. Nous avons donc pris une fourgonnette pour aller chercher ce vélo. Et c’est ainsi que mon aventure avec un vélo-cargo a commencé.
« Y arriverai-je à vélo ? »
Après un certain temps, le succès de Normo n’était plus compatible avec le Long John. « C’était un vélo sympa », dit Jens, « mais très lourd. Et il n’avait pas de vitesses. J’ai alors recommencé à m’intéresser à des marques comme Bullit et Douze. Cette dernière propose des vélos démontables, ce qui est utile pour emporter le vélo en vacances avec les enfants. Le premier réflexe est toujours de se demander : peut-on y arriver à vélo ?
Aujourd’hui encore, c’est la première chose à laquelle Jens réfléchit : « Ma famille et moi avons poussé la logique très loin. Nous plaçons les enfants dans le vélo-cargo, l’autre personne prend un vélo normal, et nous nous rendons chez mes beaux-parents à Brasschaat. Une randonnée à vélo de longue haleine, mais très agréable que nous effectuons régulièrement. »
C’est ce réflexe qui a fait pencher Jens et sa famille vers la marque Douze : « L’espace de chargement était encore plus grand que celui que nous avions et nous disposions enfin de vitesses, sans oublier les freins à disque. De cette façon, pédaler pour le travail est devenu un réel plaisir. »
Deux vélos avec leurs objectifs respectifs
Jens a acheté le premier Douze en seconde main, mais quelques années plus tard, alors que les affaires étaient florissantes, le temps était venu de renouveler le vélo. Jens est resté fidèle à sa marque familière : il a choisi le Douze V2. Mais cette fois, le lieu d’achat est Lucien. « Nous en avons même acheté deux », dit Jens en riant. « Un premier, électrique, pour le transport de nos enfants, et un second pour un autre chargement précieux, à savoir le café. Le second est activé par la force des jambes et dispose d’une véritable plate-forme de transport pour nos marchandises. »
« C’était le grand avantage d’acheter chez Lucien : ses collaborateurs ont écouté attentivement mes attentes et mes souhaits, m’ont recommandé des modèles appropriés sur cette base. Ils ont adapté les vélos retenus en fonction de mes besoins spécifiques. Et puis, j’ai noué d’excellents contacts avec eux. »
« Le seul inconvénient que nous avons constaté concernant le vélo, ou plutôt le service après-vente, est que, pour le vélo-cargo électrique, nous avions choisi un moteur d’une petite marque suisse », explique Jens. « Trois mois après l’achat, elle a fait faillite. Autrement dit, c’est tout un pan du service après-vente que nous perdions. C’est surtout dommage parce que notre moteur commence à avoir des ratés et que nous devrons bientôt chercher à le remplacer. Mais nous rachèterons la nouvelle pièce chez Lucien, car cette entreprise comprend la nature de nos besoins. »
Service et conseils
Pour son achat, Normo a fait confiance aux conseils avisés du spécialiste local des vélos-cargos. L’entreprise Normo a ainsi trouvé un vélo qui répondait parfaitement à ses attentes et dont elle est toujours extrêmement satisfaite. Bien sûr, vous pouvez aussi vous rendre chez Lucien et faire appel à l’expertise de nos collaborateurs. Ensemble, nous trouverons un vélo-cargo qui vous donnera la même satisfaction que celle de Jens avec le Douze V2.